En éclats, la lumière fuse ! En contrastes puissants, Théo Gaillot fixe l'éphémère dans le fortissimo d'une division chromatique post-impressionniste, sonore. Jean-Louis Avril, Univers des Arts, 2014
On peut essayer de rêver d’endroits fabuleux sans jamais y parvenir. Des lieux où la douceur envelopperait tout, nous révélant ainsi sa puissance. Théophile Gaillot règne humblement sur un pays similaire, mais c’est bien éveillé qu’il nous charme avec le filtre de sa contemplation. Un été permanent, des promenades éblouissantes, une chaleur enveloppante d’où jaillissent les parfums des arbres du littoral, des embruns, des fleurs de falaises, des jeunes femmes en vacances. Sa nature crépite et ses natures ne sont pas mortes. Peinture ou gravure, Théophile nous baigne dans ses subtiles associations de couleurs, son outil premier. Il a dompté le noir et en a fait son bras droit. A eux deux, ils disposent les couleurs simples ou sophistiquées et nous rappellent que si cette ombre est intense, c’est parce que le soleil l’est tout autant. Pascal Sacleux, photographe 2019
De la pure poésie Inutile d’aller chercher son inspiration chez les postimpressionnistes, les Nabis et autres représentants de mouvements divers, Théophile Gaillot est avant tout lui-même. Inspiré par une nature qui appartient certes à tous, et par le fait même, en a influencé plus d’un, mais dont le traitement sort d’une vision personnelle, à forte dominance poétique. Dominique Cresson, Ouest France, 2019